Aujourd’hui encore, les Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) sont associés à de nombreux clichés : personnes surdouées ou totalement repliées sur elles-mêmes. La réalité est tout autre car l’autisme présente de nombreux visages, varie en intensité et se manifeste sous différentes formes. A la fois déroutant et fascinant, longtemps considéré comme une forme de psychose infantile, l’autisme est identifié à présent comme un handicap d’origine neuro-biologique.
Comprendre les enfants et adultes atteints de Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) afin de les aider et de leur apporter bien-être et apaisement, c’est l’une des grandes missions de Perce-Neige.
Avec votre aide, ces enfants et adultes, ainsi que leurs familles et proches accèdent à une vie plus sereine, tournée vers l’extérieur, où chaque progrès, chaque acquis sont autant de victoires pour gagner en autonomie et être heureux dans la vie de tous les jours. Merci de nous rejoindre dans notre combat pour leur offrir « LE BONHEUR COMME TOUT LE MONDE ».
Le véritable sujet relève de l’accompagnement des enfants et adultes avec autisme. Car, dans ce domaine, il est important de poser rapidement un diagnostic afin de pouvoir proposer des solutions adaptées aux personnes favorisant ainsi leurs chances de vivre une vie normale.
En effet, avec une prise en charge et un accompagnement adaptés, les personnes touchées par un Trouble du Spectre de l’Autisme peuvent voir leur vie changer.
Parfois, les résultats sont spectaculaires comme par exemple pour une résidente de l’une de nos Maisons Perce-Neige qui a acquis le langage à l’âge de 50 ans grâce à l’utilisation d’un classeur PECS (picture exchange communication system), outil de communication alternatif qui permet de formuler des demandes et des besoins grâce à des pictogrammes et des images.
Les enfants et adultes autistes sont souvent comme « enfermés » dans leur bulle ce qui représente souvent le seul moyen dont ils disposent pour se protéger des agressions extérieures qu’ils ont du mal à gérer (bruits, multiples sollicitations visuelles, interactions sociales..). Au regard de ces éléments, il ne faut pas attendre des personnes avec TSA un quelconque désir naturel de faire quelque chose. Il faut aller à leur rencontre, les stimuler, les amener à faire grandir jour après jour leurs potentialités. Notre objectif prioritaire est de développer la communication pour favoriser leur autonomie.
Au sein des Maisons Perce-Neige, nous adaptons nos pratiques et les lieux de vie aux personnes avec autisme : environnement structuré, grands espaces de circulation, emplois du temps visuels, communications alternatives, poursuite des apprentissages… Le but recherché est l’apaisement des troubles, le bien-être de la personne et l’éveil au monde extérieur.
Chacun est accueilli avec son histoire familiale, son parcours médical. Bien souvent la majorité des personnes sont issues d’IME (Instituts Médico-Educatifs). D’autres viennent d’hôpitaux psychiatriques ou ont toujours été prises en charge par leur famille. Pour ces dernières, l’intégration dans une Maison Perce-Neige constitue un vrai changement en termes de rythme et d’encadrement.
C’est pourquoi, les équipes travaillent en étroite collaboration avec les institutions précédentes et les familles pour élaborer un accompagnement personnalisé, un projet individualisé. Ce dernier se construit en fonction des compétences, des difficultés et des centres d’intérêt de chacun. Il constitue le fil rouge de l’accompagnement de chaque résident.
Chaque progrès est une victoire sur le handicap. Il faut néanmoins rester modeste et réaliste. La prise en charge de l’autisme est faite de petites victoires quotidiennes.
A votre avis, VRAI ou FAUX ?
1 – Les personnes avec autisme ne ressentent pas d’émotions ?
FAUX. Elles ont du mal à les exprimer. Notre mission est de trouver les clefs pour leur permettre d’accéder à leur monde intérieur et décrypter leur mode de fonctionnement.
2 – Les personnes autistes peuvent avoir une vie autonome.
VRAI. Notre objectif prioritaire est de développer la communication, car dès qu’une personne la maîtrise, elle devient plus autonome
3 – Les enfants atteints de TSA ne peuvent pas suivre une scolarité normale.
FAUX. Un enfant bien accompagné dès l’âge de 3 ou 4 ans aura souvent en effet, la possibilité d’apprendre à parler, à écrire, à se socialiser plus facilement, tout en demeurant scolarisé dans une classe « ordinaire ».